[roman fantastique: La Monarchie des Légendes]

Bonjour à tous, je voudrai vous présenter un roman fantastique que j'écrit depuis plusieurs années (depuis 5 ans maintenant ^^), j'en suis actuellement au tome 4, ce roman se nomme "La Monarchie des Légendes"

D'ailleurs je suis toujours à le recherche d'un éditeur donc si quelqu'un connaisait quelqu'un qui travaille dans ce domaine... mici...

Voici le chapitre 1, il n'y a pas de chapitrage précis, on change de "chapitre" lorsque c'est un autre eprsonnage qui parle. Merci d'avance de me donner votre avis :)

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Nadia



C'est étrange... est-ce qu'il vous est déjà arrivé d'avoir l'impression que vous ne faisiez pas partie de ce monde? Moi si, et ce, depuis que je fais tous les soirs le même rêve. Laissez-moi vous le raconter. Je suis seule dans la forêt, en vêtements de tous les jours; le vent souffle sur les feuilles et les fait trembler, le silence est maître de ce lieu. Je tente de retrouver ma route, aussi j'avance de quelques pas. Le temps d'un battement de paupières, et je découvre à mes pieds un petit écureuil. Jusque là, rien d'inhabituel, n'est-ce pas ? Le petit rongeur me détaille, ses yeux en amande écarquillés. Je remarque une cicatrice formant une étoile à cinq branches au niveau de son front, détail que je trouve anormal. Il doit mesurer une vingtaine de centimètres, son pelage est d'un marron châtain, à l'exception des poils de son ventre et du bout de sa queue qui possèdent tous deux une couleur crème. Il penche sa tête sur le côté, comme s'il ne comprenait pas quelque chose; je le trouve adorable dans cette posture, aussi je m'accroupis à son niveau et tends la main afin de le caresser. Mon mouvement est trop brusque et l'effraie: il s'enfuit. Je me relève et entends soudain des murmures, comme si on chuchotait à mon oreille, mais je ne parviens pas à en comprendre les paroles. Je ressens une présence à proximité, tel quelqu'un qui m'épie. J'aperçois alors une silhouette tentant de se dissimuler derrière un arbre. Je m'avance, l'être disparaît à son tour. De nouveau des chuchotements à mon oreille; je me retourne d'un geste brusque et me retrouve face à ce que j'avais pris pour une ombre. Il s'agit d'un garçon. Il doit avoir mon âge, mesure quelques centimètres de plus que moi, mais ce sont ses vêtements qui m'interpellent: il porte une tunique d'un vert semblable à la teinte de l'herbe et des chaussures à bout recourbé, qui me font penser à des chaussons de lutin. Il a les cheveux en bataille, d'un marron noisette, son visage est fin, sans qu'il ne soit ni décharné, ni rond, un visage formant un ovale parfait; ses yeux sont du même vert que sa tunique, enfin il a le teint pâle. Il me sourit tendrement et m'inspire confiance. Il me prend par la main et m'emmène je ne sais trop où, contournant des buissons et passant entre les arbres, ne suivant aucun itinéraire particulier. Une forme tombe d'une branche et atterrit sur son épaule: il s'agit du petit écureuil. Enfin nous nous arrêtons. Le rongeur descend de son perchoir pour la terre ferme, progresse de quelques centimètres et disparaît soudainement. J'écarquille les yeux, intriguée, mais le garçon ne semble pas étonné de la disparition de l'animal. Tenant toujours ma main, il s'avance à son tour, moi à ses côtés; je perçois alors une surface froide en contact avec ma peau, comme si je traversais un mur d'eau. J'ai les paupières fermées à ce moment-là. La paroi passée, j'ouvre très lentement les yeux, je me réveille alors dans ma chambre.

Veuillez m'excuser, je ne me suis même pas présentée: mon nom est Nadia, j'ai quatorze ans, quinze d'ici trois semaines, soit le quatorzième jour de mai. J'habite une petite maison tranquille à la campagne, seule avec ma mère. Non, je n'ai pas de père. Enfin si, sinon je ne serais pas là pour vous parler, mais je ne l'ai pas connu, puisqu'il est mort peu de temps après ma naissance. C'est vrai qu'une présence paternelle me manque cruellement, mais maman m'a tellement parlé de papa que c'est un peu comme si je l'avais toujours fréquenté. Ce qui m'intrigue à son sujet, ce sont les circonstances de sa mort: ma mère n'a cessé de me dire qu'il était décédé dans un accident de voiture, pourtant, un jour que je faisais des recherches à la bibliothèque pour un exposé, j'ai trouvé par l'intermédiaire d'un vieux journal qui traînait sur une table que mon père n'était pas
mort, mais qu'en réalité il avait disparu brusquement, et qu'on avait jamais retrouvé sa trace, la thèse de l'enlèvement étant la plus vraisemblable. Je n'ai jamais osé en parler à maman. Je me
demande pourquoi elle m'a caché la vérité durant tout ce temps... peut-être qu'elle craignait qu'une fois adolescente il ma passe par la tête l'idée folle de partir à sa recherche.... en fait je n'en sais trop rien.

L'école? Comment dire... ce n'est pas mon sujet de discussion favori... non pas que je sois mauvaise élève, mais ce qui me dérange, c'est le comportement des autres élèves à mon égard. Je suis actuellement en troisième, ma dernière année de collège, et pourtant je n'ai aucun ami. Je suis dans le même établissement depuis la sixième, mais... les jeunes de mon âge ont toujours passé leur temps à m'éviter, comme si j'étais différente d'eux. Je ne comprends pas. J'ai fait des efforts, j'ai même tenté à plusieurs reprises de m'intégrer dans divers groupes, mais à chaque fois j'ai été rejetée. Ce comportement n'est pas caractéristique des élèves mais de beaucoup de monde: où que j'aille, dans n'importe quelle boutique, à n'importe quel moment, je sais très bien qu'il y aura toujours quelqu'un pour me mépriser du regard, comme si j'étais une créature affreuse à leurs yeux. J'ai déjà tenté d'en parler à maman, mais la réponse est à chaque fois la même: ce n'est que mon imagination. Une impression qui dure depuis le collège, et un comportement commun que je retrouve un peu partout? Moi les coïncidences je n'y crois pas trop. Oups! Je parle, je parle, et il va être temps d'y aller!

Je dévalai les marches quatre à quatre, et avalai mon déjeuner; enfin j'étais prête à partir. Pour changer ma mère n'était pas là, déjà partie travailler, mais cela ne me dérangeait pas, j'en avais l'habitude. Je mis mon sac sur mon dos et sortis, sans oublier de fermer la porte derrière moi. Nous étions exactement le vingt-trois avril, le ciel s'était bien éclairci comparé à la veille où il avait plu toute la journée. Pas un nuage en vue, la température était douce sans qu'il ne fasse trop froid, on aurait pu se croire en été. Je jetais un oeil à ma montre: il était sept heures trente-deux. Je soupirais: je m'étais précipitée pour rien, j'avais encore une bonne vingtaine de minutes de libre devant moi. Je décidai de les consacrer à aller faire un tour en forêt.

Depuis toute petite j'ai toujours apprécié venir ici, dans ce lieu paisible où le silence n'est brisé que par le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles. C'est surtout ici que j'ai longtemps pratiqué l'une de mes activités favorites: escalader les arbres. Oui, je sais bien qu'il s'agit d'un passe-temps de garçons, mais je me fiche de ce que peuvent en dire les autres, moi ça me plaît, et c'est ce qui compte, non? Je déposai mon sac dans l'herbe et m'adossai contre un tronc avant de fermer les yeux. Rester ainsi me détendit, j'étais sereine, et j'oubliais durant quelques instant mon sentiment d'être différente. Si seulement cela pouvait ne jamais finir... cependant le craquement d'une branche me ramena à la réalité. Je me redressai, l'oreille aux aguets. Je regardai aux alentours mais ne notai rien de particulier. Je n'avais pourtant pas rêvé... un mouvement au sol attira mon attention. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine: c'était lui! L'écureuil de mes rêves! J'en étais certaine! La même tâche couleur crème sur le bout de sa queue, la même cicatrice en forme d'étoile à cinq branches... cela ne faisait aucun doute... il ne fit pas le moindre geste, se contentant de m'observer de ses petits yeux en amande. Je voulus m'accroupir, mais avant même que j'eus pu faire le moindre geste, il s'enfuit. Je le regardai partir; devais-je le suivre? Un rayon de soleil se refléta sur le verre de ma montre, aussi j'y jetai un coup d'oeil. Huit heures moins dix?! Purée, non! Et dire que j'étais en avance! Je mis mon sac et pris mes jambes à mon cou, direction: le collège.

Durant les jours qui suivirent, je ne revis plus l'écureuil, si bien que je finis par croire que cet incident n'avait été qu'un tour de mon imagination. Les trois semaines me séparant de mon anniversaire s'étaient écoulées à une vitesse surréaliste, comme si elles avaient été minuscules comparées à celle du reste de l'année. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, je n'étais pas tellement enthousiaste à l'idée de fêter mon quinzième anniversaire, ni de recevoir des cadeaux. C'est pourquoi le jour escompté, soit un samedi, je fis tout mon possible pour traîner autant faire ce peu. J'avais -à peu près- bien rangé ma chambre, et je m'étais habillée, comme si j'avais cours, ce qui n'étais pas le cas. Lorsque je descendis enfin, la première chose que je vis furent les paquets. Il devait y en avoir cinq ou six, je ne les avais pas compté. Chacun était emballé dans un papier d'une couleur écarlate, à la limite du fluo, comme s'il s'agissait d'un concours où ce serait le plus voyant qui remporterait le premier prix. Lamentable. Je remarquai aussi que ma mère était -une fois de plus- partie travailler. Le métier de journaliste n'a pas que des avantages... elle m'avait quand même laissé un mot sur la table dans lequel elle s'excusait de ne pas pouvoir être présente, mais qu'elle avait un article très important à boucler, et qu'elle avait été obligée d'y aller. Bah... je décidai finalement d'ouvrir mes paquets, en me souhaitant intérieurement:

"Joyeux anniversaire ma grande. Déjà quinze ans... il te reste encore pas mal de chemin à faire...

Lorsque je m'apprêtai à libérer le dernier présent de son contenu, je notai qu'il était percé par endroits, et quand je le pris entre mes mains, une secousse à l'intérieur me le laissa échapper des mains. Ce n'était tout de même pas... intriguée, je déchirai le papier, fébrile, et ouvrit la boîte. Ce fut l'écureuil qui en sortit d'un bond. Je laissais échapper un hoquet de surprise; comment était-ce possible? Le rongeur ne se laissa pas démonter et profita de ma stupeur pour passer par la fenêtre restée entrouverte. Mais c'est qu'il comptait me laisser plantée là en plus! Je me ruai dehors, et claquai la porte derrière moi. Je me rendis vite compte de la bêtise de mon geste: je n'avais pas les clés sur moi, j'étais donc coincée malgré moi. Voilà qui était pitoyable... j'avais l'air maligne maintenant! J'aperçus alors le rongeur plus loin sur le bord de la route. L'imbécile! Il risquait de se faire écraser s'il restait là! Il me vit et -heureusement pour lui- se mit à courir, évitant de justesse une voiture. Je me lançai à sa poursuite.

Sa course folle semblait me conduire à la forêt, vu la direction qu'il prenait... oui, j'avais vu juste. Cette fois-ci, je ne comptais pas le laisser s'échapper, je ne le lâcherai pas d'une semelle, où qu'il veuille m'emmener. Je demeurais tout de même sceptique: comment avait-il pu arriver là? Qui me l'avait envoyé? Le paquet n'avait pas pu entrer tout seul, mais alors, ma mère était-elle complice? Non, cette idée était absurde. De la même manière que dans mon rêve, j'entendis à nouveau des chuchotements au creux de mon oreille, je remarquai soudain que j'avais perdu de vue l'écureuil. Et dire que je m'étais juré de le suivre à la trace! Décidément, j'enchaînais les idioties à une vitesse faramineuse!

Je décidai de revenir sur mes pas, car j'étais totalement désorientée. Je me retournai, il était là. Même tenue, même visage, même air sympathique. Cela devenait fou... ce... ça dépassait tout ce que j'aurais pu imaginer jusque là... j'allais probablement me réveiller d'une minute à l'autre... et avant que je ne m'en sois rendu compte, il m'avait déjà pris par la main pour m'emmener vers la paroi d'un fluide invisible et inconnu. Je pouvais le lâcher, repartir, ou encore ouvrir la bouche pour lui demander ce que tout cela signifiait, mais j'en étais incapable, je n'aurais su dire pourquoi. J'avançais machinalement, sans vraiment le vouloir, tel un automate. Mais qu'est-ce qui m'arrivait? Le rongeur fut de retour en atterrissant sur l'épaule de cet inconnu que je suivais aveuglément. Le moment fatidique arriva: nous nous stoppâmes. Le petit animal descendit par terre et disparut en traversant le mur liquide. Cela ne me surprit pas le moins du monde, cela avait pour moi une désagréable impression de déjà-vu. Tout en me tenant, mon guide passa la paroi, moi à sa suite. L'instant de vérité était enfin arrivé. Qu'allais-je trouver de l'autre côté? Qu'est-ce qui m'y attendais? J'allais bientôt le découvrir. La surface froide glissa sur ma peau comme je la franchissais, puis j'ouvris finalement les yeux.

HAN ! J'ai hate de lire la suite !

Mets le dans le concours de fic^^

Ben justement j'ai hésité à le mettre, parce que ce n'est pas une fan fiction, ce n'est pas inspiré d'un manga, d'une série, jeu vidéo ou autre... puis sans vouloir être méchante je trouve que ça fait un peu "brouillon" tous ces chapitres les uns à la suite des autres... (dans le topic concours de fan-fic je parle)

Moi je te dis : cherche un editeur a fond, fais un carton et gagne des millions XD

Ouais je suis de l'avis d'Itachi

Lol gagner des millions, tant que ça je ne sais pas, mais chercher un éditeur ça fait bien deux ans que j'écris à diverses maisons d'éditions sans succès (pour le moment)c'est pour ça que je demande, si, par le plus grand des hasards, et une chance de la Providence (sait-on jamais ^^) si quelqu'un connaîtrait une personne travaillant dans le domaine de l'édition...sinon merci Itachi pour tes encouragements, de même que Seikyo, ils me touchent beaucoup :)

Dsl je cpnais personne dans l'édition

HAN ! Ils t'ont refusé !
Je vais leur foutre une bombe !

Itachi respire même si ce qu'ils ont fait c vache

Hey du calme ^^

S'ils m'ont refusé ils devaient avoir leur raison, s'ils ont un programme d'édition à suivre ou je ne sais quoi... pour donner un exemple, J.K. Rowling (la créatrice de Harry Potter) a fait le tour des maisons d'édition pendant 3 ans je crois bien avant qu'on ne lui donne ça chance... les autres éditeurs ont dû se mordre les doigts de l'avoir refusé ^^

Enfin je ne me considère pas comme elle, et je doute que mon roman ait autant de succès que certains best-sellers, mais qu'il puisse être publié représente beaucoup pour moi, sentimalement :)

allez je vous poste le second chapitre (je ne sais pas si je posterai tout aussi rapidement les prochaines fois ^^)

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Rinstri


Dick et moi étions enfin de retour, j'en fus soulagé. Il faut dire, je n'apprécie pas beaucoup de traîner du côté de chez les humains, leur monde me met mal à l'aise. Je les rejette, et pourtant, j'en suis un moi-même... l'autre ouvrit les yeux et regarda autour d'elle d'un air avide, comme si elle s'attendait à trouver quelque chose d'étrange ou qui lui soit inconnu. Elle ouvrit la bouche à plusieurs reprises, mais aucun son n'en sortit. Elle retrouva finalement l'usage de la parole.

-Que... où sommes-nous?

-Tu l'as donc ressenti? La frontière de fluide? demandais-je, étonné.

-Je... oui... la frontière de fluide... c'est donc son nom...

-Exact, mais ce n'est pas le principal. Le plus important est que tu sois là.

-Que je sois... attends un peu! C'est toi qui m’as déposé ce paquet!

-En quelque sorte. Je souhaitais t'amener ici. Le paquet est de moi, bien qu'il ne soit qu'un prétexte, c'est la déesse des étoiles qui m'a dit qu'elle se chargerait de te le livrer, je constate qu'elle n'a pas menti.

-Un prétexte? Un prétexte à quoi au juste?

-Je te l'ai dit! A t'attirer ici.

-Ici? En quoi ce lieu est-il différent des autres? Nous sommes toujours en forêt, je ne vois pas de différence! Et j'ai dû mal comprendre, mais tu as parlé de la déesse des étoiles?

-Bien sûr! Les humains n'ont-ils pas de dieux eux aussi?

-Si... mais pas de ce genre... et où sommes-nous au juste?

-Dans le monde de la féerie. Il est séparé du monde des humains par plusieurs frontières de fluide que peuvent franchir uniquement des êtres de ce monde ou bien ceux qui ont un rôle à jouer parmi nous. Ces parois rendent notre monde isolé et infranchissable, ainsi, les humains ne connaissent pas son existence et nous laissent en paix.

-A... attends un peu! Tu parles des humains comme si tu étais différent d'eux, pourtant, arrête-moi si je me trompe, mais tu en es un toi aussi, non? Et qu'est-ce c'est que cette histoire de monde de la féerie? Je n'y comprends absolument rien!

-Hé bien, soupirai-je, oui, je suis d'origine humaine, mais c'est ici que j'ai grandi.

-Et pour cette histoire de féerie?

-Il s'agit d'un monde où vivent les elfes, les fées, et des gobelins. C'est une région majoritairement boisée, et... ah oui! J'allais oublier! Ce sont les quatre guerrières élémentaires qui sont chargées de protéger notre monde.

-C'est l'histoire la plus absurde que j'aie jamais entendu! Toutes ces créatures ne sont que des légendes! Elles n'existent pas!

Elle avait l'air exaspérée. Pourquoi ne me croyait-elle pas? Je n'avais dit que la vérité pourtant, qu'est-ce qui la gênait dans mes propos? Elle tourna les talons et menaça de repartir. Je la retins par le poignet.

-Qu'est-ce que tu fais? Lâche-moi immédiatement! On ne se connaît même pas! Je ne vois pas pourquoi je perds mon temps ici! Je m'en vais!

-S'il n'y a que ça qui te dérange... moi c'est Rinstri, et mon compagnon écureuil se nomme Dick.

-Mais je m'en fiche! Lâche-moi!

Elle était vraiment têtue! En plus, elle semblait ne pas savoir ce qu'elle voulait. Elle venait de se plaindre qu'on ne se connaissait pas, je m'étais présenté, et elle n'étais toujours pas contente!

-Tu ne sais donc pas ce que sont les fées et les elfes pour que tu nies leur existence?

-Bien sûr que si!

-Alors je ne vois pas où est le problème?

-Je te l'ai dit! Cela n'existe pas!

-Tu penses ça parce que tu n'en as jamais vu, exact?

Ma question la fit réfléchir. Allait-elle enfin se décider à comprendre que je ne lui mentais pas?

-Qu'est-ce qui te fait dire cela? Tu en as déjà vu toi peut-être? me questionna-t-elle.

-Evidemment! Tu ne me crois donc pas?

-J'en ai assez entendu! Tu es complètement fou! Maintenant, lâche-moi, je rentre chez moi!

-Ecoute-moi.

Elle voulus protester; je lui pris la main, cela sembla la faire taire.

-Ecoute seulement ce que j'ai à te dire, après tu seras libre de décider si tu repars ou non. Tu es d'accord?

Son corps était contre le mien, cela semblait la mettre mal à l'aise. Son visage était écarlate. Etait-ce moi qui la mettait dans un état pareil? Elle me répondit "oui" en acquiesçant d'un hochement de tête.

-Bon... tu vois, cela ne veut pas dire que si certaines choses demeurent invisibles à nos yeux elles n'existent pas... par exemple, le vent. Tu es capable de le sentir sur ton visage, pourtant, tu ne le vois pas, mais tu sais qu'il existe. Ce monde où tu te trouves actuellement, tu n'en as jamais soupçonné l'existence, parce qu'il est invisible si on n'est pas à l'intérieur, mais il est bien là. Tu ne crois ni aux fées, ni aux elfes, parce que tu n'en as pas observé de près, il n'empêche qu'ils sont bel et bien présents. Voici un dernier exemple pour te montrer que j'aie raison.

Tenant fermement sa main, j'avançais son bras au niveau de la frontière de fluide afin qu'il entre en contact avec elle.

-Tu vois? A première vue, on pourrait croire qu'il n'y a rien, pourtant, la paroi demeure, que tu puisses la voir ou non.

Nous restâmes dans cette position, son corps blotti contre le mien, elle avec sa main touchant le fluide. Il ne me restait plus qu'à attendre sa décision, à savoir si elle allait quand même repartir, ou bien si elle restait, ce qui aurait signifié que je l'avais convaincu. Je restais tendu, attendant sa réponse.

Yahoo
Si tu veux je peux créer une rubrique privé pour pas qu'on te vole t'es textes ^^

on pourra pas les voler mais pn pourra pas les lire non plus

si on se met dans un groupe ^^

ah oui^^

P...!!!!!!!!!!!!


Quelle Histoire

Troooooooppppp biennn

faudrait que tu demandes à une librairie de te conseiler, un truk dans le genre^^

Chapitre trois, je poste petit à petit... ^^
Enjoy!

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Nadia


Quelque chose qui existe mais que l'on ne peut pas forcément voir... je crois en Dieu alors que je ne le vois pas, mais, au plus profond de mon coeur, je sais qu'il existe. Et s'il disait vrai? Cela paraissait plutôt farfelu aux premiers abords, mais quand on y réfléchissait bien, son explication tenait la route. Il avait l'air honnête en disant cela... ou s'il mentait, il était très doué. Mais qu'est-ce que ça lui aurait apporté de me raconter une telle histoire? Qu'il bluffe ou non, il m'avait fait venir avec une idée, un objectif précis en tête. Je décidais de le croire pour l'instant, d'essayer de connaître ses intentions, puis de voir en temps voulu s'il me menait en bateau ou pas. Qu'avais-je à y perdre? Je n'allais pas partir durant plusieurs mois, je serai probablement rentrée d'ici ce soir, je pourrai toujours prétexter que j'étais sortie en ville si je devais justifier mon absence... au moins, peut-être que pour une fois, on allait cesser de me mépriser, après tout, ce Rinstri ne semblait pas vouloir me repousser à tout prix, c'était un bon début. Et si nous devenions amis... mais il faut que je redescende sur Terre là! On se connaît à peine!

-Bon, c'est d'accord, je reste encore un peu ici.

Ma réponse changea totalement son attitude. D'une apparence anxieuse, où le doute se lisait sur son visage, il passa à un air d'euphorie la plus totale; il souriait, et je voyais bien dans ses yeux qu'il était sincère.

-Par contre...

-Oui? demanda-t-il

-Pourrais-tu lâcher ma main s'il te plaît?

Il me tenait encore, et il semblait qu'il ne s'en était même pas rendu compte. Il vit de quoi je voulais parler, et s'exécuta.

-Alors, que fait-on? C'est toi qui m’as amené ici après tout...

-Oui... le plus sage serait de t'amener aux fées, elles sauront quoi faire.

-Bonne idée! m'exclamai-je sur un ton moqueur, mais il ne s'aperçut pas de mon ironie.

-Suis-moi, le village se trouve à une heure de marche d'ici, autant se mettre en route immédiatement.

C'est ainsi que débuta mon "périple" dans le monde de la féerie. Je suivais le garçon sans grande conviction, persuadée qu'il mentait, mais le doute me tenaillait tout de même. Une heure de marche... j'allais devoir m'arranger pour réussir à lui tirer les vers du nez et ainsi connaître son objectif. L'écureuil s'occupait de son côté en sautant de branche en branche au-dessus de nos têtes, et s'il prenait de l'avance, il stoppait son manège pour nous attendre avant de recommencer. J'engageai la conversation:

-Alors... à quoi ressemblent-elles, ces fées? -je feignais de m'y intéresser, cela me permettait de juger selon son attitude s'il disait la vérité- c'est vrai, si je dois en rencontrer pour la première fois, je préfère être préparée et ne pas avoir d'appréhension.

-Oui, tu as raison.

Le silence retomba. Il le faisait exprès ou quoi? J'avais la désagréable impression qu'il cherchait à me taquiner. Je sus que j'eus tort de penser cela, car il me répondit après une courte pause.

-Les fées sont de petites personnes, de la taille de ton pouce, pourvues de deux paires d'ailes semblables à celles des libellules. Selon leur humeur, elles émettent une lumière plus ou moins puissante, ce qui fait qu'on ne voit pas forcément leur apparence première; du coup, on a tendance à les prendre pour des lucioles. Que dire ensuite... elles possèdent des pouvoirs magiques, qui diffèrent selon le sexe: les masculines sont de puissants devins et peuvent lire le passé et le futur, tandis que les féminines sont capables d'ériger de solides boucliers en cas de besoin.

-Et elles n'ont pas de pouvoirs offensifs? -je me surpris moi-même. Des pouvoirs offensifs! Mais réveille-toi ma grande! On n'est pas dans un jeu vidéo ici! Non mais franchement! Malgré tout, ma question ne gêna pas le moins du monde Rinstri qui me répondit avec le plus grand sérieux, comme si mon hypothèse était envisageable.

-Non, il s'agit d'un peuple pacifique, à l'instar des elfes. Elles laissent la magie d'attaque aux quatre guerrières élémentaires.

Impeccable, on voyait qu'il savait de quoi il parlait. J'étais partagée: d'un côté, j'avais envie de le croire, mais d'un autre, je refusais d'admettre l'existence de ce genre de créatures. On n'avait jamais prouvé leur présence! "Mais on n'a jamais prouvé qu'elles n'existaient pas" me susurra une voix interne, dans ma tête. Oui... ce n'était pas faux...

-Tu m'as dit qu'il existait des fées masculines et des fées féminines, soit, repris-je, mais comment font-elles pour assurer la survie de leur espèce?

Ma question me parut effrontée. Il n'était pas dans mes habitudes de discuter de reproduction comme s'il s'agissait d'un sujet anodin... d'ordinaire l'idée ne m'aurait pas effleurée l'esprit... qu'est-ce qui m'arrivait? D'abord, je me trouvais incapable d'articuler la moindre syllabe dès que Rinstri me touchait, et voilà que je me mettais à parler de ça comme si de rien n'était! Je ne me reconnaissais plus!

-Elles se dédoublent quand la population descend au-dessous de la cinquantaine d'habitants. A ce moment-là, dès que la lune est pleine, elles dansent en une ronde mystique toute la nuit, où chacune d'entre elles se divisent. Les clones ne possèdent jamais la même apparence que leur original, ce qui permet d'éviter bien des confusions. Autre chose?

-Heu -j'étais prise de court- non... -ho et puis tant qu'à faire, autant ne pas tourner autour du pot et aller droit au but- enfin... si... j'aimerais savoir... la... la raison de ma venue.

-Pas de problème! Mais alors, autant commencer par le commencement. A l'aube des temps, peu de temps après la création du monde, deux esprits étaient présents: Tenebricosus, l'esprit des ténèbres, issu de la dimension démoniaque, et Lucis, l'esprit des rêves, dont la provenance demeure inconnue. Ce sont eux qui sont à l'origine de l'existence de chaque créature magique ou potentiellement fantastique. Chacun avait un objectif précis en tête, tous deux sachant ce qu'allait devenir la Terre plus tard à cause des hommes. Le premier souhaitait établir son règne, amener toutes les entités de sa dimension sur notre planète et éradiquer l'humanité, pour que notre astre ne soit pas menacé de destruction. Le second, quant à lui, désirait laisser la Terre à son sort, laisser les hommes décider de leur propre avenir, tout en sachant pertinemment que la planète finirait bien par être détruite.

-La Terre va mourir? m'étonnais-je

-Evidemment! Tu ne vois donc pas dans quel état de détérioration les hommes l'ont-ils mise? L'inévitable finira bien par arriver, tout n'est qu'une question de temps.
Je reprends où j'en étais resté. Lucis souhaitait laisser les choses évoluer telles qu'elles étaient prévues, mais créer en parallèle sur Terre un monde isolé, où seraient libres de se développer toutes les créatures magiques possibles et inimaginables. Chaque esprit désapprouvant l'autre, le conflit devint inévitable. Au cours de la bataille, ils inondèrent la majeure partie de la planète; avec la puissance de la terre, ils érigèrent une immense plaque terrestre -qui finit bien plus tard par se fissurer et devenir les divers continents où sont aujourd'hui les humains- et forgèrent les montagnes; par leur puissant souffle, ils créèrent une atmosphère constituée des gaz qui nous sont indispensables pour respirer; enfin de leurs bras enflammés, ils allumèrent un puissant feu au centre de la Terre, qui maintient celle-ci en vie tant que la flamme demeure.

L'un étant équivalent à l'autre, ils ne parvinrent pas à s'éliminer, mais ayant usé toute leur énergie par leur magie, ils furent au bord de l'épuisement, et menacèrent de sombrer dans le néant. Tenebricosus, ayant prévu son retour dans le futur, lança avant de disparaître une malédiction à Lucis: celui-ci resterait enfermé dans une harpe ensorcelée, et ne pourrait revenir que s'il s'associait avec l'âme la plus pure qui soit, et aussi à condition qu'un être unique joue de l'instrument pour le rappeler parmi les vivants. De son côté, l'esprit des rêves usa de ses dernières forces non pas pour annuler la malédiction, mais pour accomplir son souhait: il créa des entités supérieures, nommés les Uniques, et les chargea de veiller à l'accomplissement de son voeu, concevoir un monde parallèle pour les créatures magiques, isolé des humains. Ils menèrent ce projet à bien, pour donner ce qu'il est aujourd'hui.
Au départ, les hommes connaissaient son existence, mais ils sont devenus superstitieux et avides de pouvoir, alors Ils ont pris les mesures qui s'imposaient: Ils ont créés des barrières limitant l'accès à notre monde.

-Ils?

-Les Uniques, en quelque sorte les créateurs.

-A quoi ressemblent-ils?

-On ne sait pas. Personne ne les a jamais vu.

-Mais alors... comment sais-tu qu'ils existent?

-Tu vois, tu ne crois pas ce que tes yeux ne peuvent te montrer! Plus sérieusement, ce sont les fées masculines qui ont vu le passé et savent comment tout cela s'est déroulé.

-Et tu les crois sans douter d'eux? Enfin, d'elles? Heu, je veux dire...

-Oui, j'ai confiance en eux, leur parole me suffit amplement. Que me faudrait-il de plus?

A nouveau le silence retomba. Il pensait de façon si simpliste... cela me surprenait plus qu'autre chose, mais c'était compréhensible, il avait grandi isolé du monde civilisé, donc il lui manquait pas mal de connaissances... mais il était empreint d'une certaine innocence que je trouvais enfantine, cela me fit sourire, et Rinstri se demanda pourquoi.

-Pardon, avec la légende originelle je me suis égaré, et j'allais oublier de répondre à ta question: la cause de ta venue ici. Les fées sont en alerte depuis peu: elle ressentent une aura maléfique qui se rapproche en ne cessant de croître. Le seul être capable d'émettre une telle énergie sombre n'est autre que... Tenebricosus. Elles n'en sont pas encore certaines, mais il semblerait qu'il soit de retour.

-Et moi dans tout ça?

-Tu te souviens de la malédiction qu'il a jetée à Lucis?

-Heu... il reste enfermé dans une harpe et doit s'associer avec une âme pure, je crois?

-Avec l'âme la plus pure qui soit. Par contre, tu as oublié de mentionner que pour revenir, un être unique doit l'appeler en jouant de l'instrument. Et c'est là que tu interviens.

Je lâchai un hoquet de surprise. Moi? Qu'est-ce que je venais faire dans toute cette histoire?

-Cet être unique... on l'appelle l'élu. On ne sait absolument rien de lui, ou d'elle, si ce n'est qu'il est celui capable de ramener l'esprit des rêves à la vie.

-Et tu penses qu'il s'agirait de moi? Comment peux-tu croire une chose pareille? demandai-je, interloquée.

-Dick.

-Ton écureuil?

-Il n'est pas comme les autres écureuils. Il est... spécial. Il est capable de ressentir l'aura magique d'objets... ou de personnes.

-Attends un peu! Tu es en train de me dire que j'émets une espèce d'énergie, et que ton rongeur peut la repérer?

-C'est exact.

-Tu te moques de moi?

De mieux en mieux! Il commençait à peine à remonter dans mon estime, voilà qu'il redescendait au point le plus bas. Un animal... j'aurais tout entendu!

-Bien sûr que non! pourquoi ferais-je une chose pareille? Tiens, nous sommes arrivés, j'aperçois le village.

Alors qu'il disait cela, je vis un peu plus loin une vingtaine de minuscules huttes ainsi qu'une plus volumineuse -probablement celle où logeait Rinstri- éparpillées sans ordre ni forme particulière. Installées de cette manière, elles me faisaient penser à des champignons de bois et de feuilles qui seraient sortis du sol un beau matin, sans crier garde. Dick tomba sur le sol -il en avait visiblement assez de parcourir les branchages- et avança à notre allure. C'est alors qu'il me sembla entendre comme un sifflement aigu, semblable au bruit du vent qui passe par un orifice, mais je considérai ce détail comme sans importance.

**devient une fan **

un othographe Presea?

Bravo Bravo

Maisheu arrêtez je vais rougir...

Moi aussi je veux lire la suite ! XD (je viens de tout lire d'un coup ^^)

Tu le merite bien écoute faut pas rougir ^^

Oui, c'est vrai ! je suis d'accord avec CoCoW !!!

Vaut mieu en effet XD
Mais non CocoW c'est une crème ^^
Bah preséa, franchement
c'est du optimalo trabalho XD